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le blog de zermati, mes kilos, mon amnésie traumatique et moi

c'est l'histoire d'une ronde amoureuse de la vie et des autres qui se bat pour etre en accord avec elle-même. Alors qu'elle est suivie par le docteur zermati depuis 4 ans, elle décide de poser sur ce blog ses doutes, ses peurs, ses galères, ses expériences, ses petits et grands bonheurs qui concernent zermati, ses kilos, sa famille, son mec, sa belle mère... Une panoplie d'émotions déclinée sous tous les angles et qui mois après mois raconte tout simplement sa drôle vie.

Un noël pas comme les autres...

24 décembre 2007…Ma mère est venue m’aider pour les préparatifs de ce soir. Comme tous les ans depuis la naissance des enfants, nous fêtons Noël tous ensemble avec ma famille et la famille de mon mari. Je suis stressée et angoissée. Je n’ai pas revu mes beaux-parents depuis septembre dernier, je ne sais pas dans quel état je vais les retrouver. Il y a encore une semaine ma belle-mère pensait quitter Maurice et ne voulait pas qu'il monte avec elle pour les fêtes.

 

Ma mère repasse soigneusement la nappe pour le repas de ce soir, elle sent bien mon mal-être, du coup innocemment elle me demande…

 

_ T’es sure que ça va, tu as l’air bizarre depuis quelques temps ?

 

_ Oui, oui…ça va je suis juste un peu fatiguée. J’essaie de cacher mon désarroi comme je peux, mais elle n’est pas dupe.

 

_ Ecoute, je sens bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Tu es sans cesse au téléphone avec Nadine à faire des messes basses…ça m’inquiète. Elle pose le fer et me regarde d’un air de dire, maintenant ça suffit…parle-moi.

 

_ OK ! D'accord !!! Non ça ne va pas…Maurice trompe Nadine…Et je ne sais plus quoi faire…

 

Ma mère met un certain temps à entendre les mots que je viens de lui dire. Elle les répète en boucle pour être sure de les avoir bien compris et reste stupéfaite. Je lui raconte toute l’histoire depuis le début. Et la même question que je redoute depuis que tout le monde sait, sort de sa bouche…

 

_ Mais pourquoi il a fait ça ? C’était un couple solide…Je ne comprends pas…

 

Elle me questionne, cherche à comprendre…Et puis je craque, c’est bon…C’est ma mère après tout, j’ai le droit de me confier à elle…

 

_ En fait, ce que tu ne sais pas et que personne ne sait…C’est qu’il a la maladie de Parkinson et du coup il a complètement pété les plombs.

 

Ma mère reste atterrée par mes révélations…

 

_ Maman promets moi d’en parler à personne…Nadine m’a demandé de ne rien dire…Maurice ne veut pas que l’on sache pour sa maladie.

 

_ A qui veux-tu que j’en parle à part ton père ? Bien sur que je ne vais rien dire…Mais tu crois vraiment que la maladie l’a poussé à faire ce genre de chose. C’est bizarre quand même…

 

Je lui raconte l’effet des médicaments et de la maladie sur sa personnalité et son caractère…Son comportement de cet été…Son attitude pas comme d’habitude. Elle reste sceptique, elle a encore du mal à croire tout ce qu’elle vient d’entendre. Elle se replonge dans son repassage…perplexe…

 

J’entends le bruit d’un klaxon dans la rue, les enfants se mettent à crier. Les voilà !!!Les voilà !!! C’est l’effervescence dans la maison. Je prends une grande respiration et me dirige la peur au ventre vers le 4×4 noir qui se gare dans la cour. Les enfants se jettent de bonheur dans les bras de Nadine, elle semble si fragile... Quand son regard se pose sur le mien, ses yeux se mouillent, elle s’effondre dans mes bras et me serre avec une telle force qu’elle me fait presque mal. Sa détresse m’arrache le cœur…Ses yeux semblent dans le vague, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même…Mon beau-père est là lui aussi, mal à l’aise…mais tout le monde fait comme si de rien n’était…à quoi bon…C’est Noël aujourd’hui….

 

Chacun file se préparer à l’étage, même si on n’a pas le cœur à faire la fête, tout le monde fait un effort pour les enfants. Et puis, le fait de nous retrouver tous ensemble, nous fait du bien, on se serre les coudes et on se sent plus fort.

 

Aurélie arrive avec son amoureux, elle déborde d’énergie comme toujours, les bras chargés de cadeaux. Elle porte un pantacourt en satin noir et un chemisier blanc, elle est comme sa mère tout lui va comme un gant. Dire qu’elle a déjà 27 ans, plus les années passent et plus elle s’embellie. Je me rappelle d’elle, ado, se délectant de tartines au Nutella pour le goûter en me racontant ses histoires de cœur. J’ai l’impression que c’était hier…A peine arrivée, elle se chamaille déjà avec mon mari...Ces deux là, ils ne sont pas frère et soeur pour rien ! 

 

Nadine nous rejoint, habillée d’un petit tailleur en laine noir et blanc qui lui va à ravir. Avec son carré plongeant et son maquillage, elle fait très classe. Seuls ses traits tirés laissent entrevoir le malaise qui l’habite de l’intérieur. En la voyant si élégante et si belle, je suis comme tout le monde, je ne comprends toujours pas comment mon beau-père a pu aller voir ailleurs…

 

 Mamie Lore descend à son tour, toute de noir vêtue avec un foulard rouge drapé sur la poitrine, suivie de Dina, la cousine de Nadine, qui s’est maquillée pour l’occasion. Puis, mes parents arrivent accompagnés de mon frère avec sa femme et son fils. Tout le monde est là, la soirée peut enfin commencer…

 

Comme d’habitude, on avait dit pas de cadeaux cette année, mais le salon est plein à craquer, on ne peut même plus mettre un pied devant l’autre. Je sors l’appareil photo et je mitraille tout le monde. On s’amuse à se prendre tous ensemble sur le canapé dans toutes les positions. C’est comme si on voulait laisser une trace sur le papier de nous tous réunis aujourd’hui, de peur que ça n’arrive plus jamais…La tension commence doucement à redescendre. On pique même un fou rire parce que le canapé est trop petit alors on se monte les uns sur les autres pour être tous sur la photo. Chacun y met du sien pour que la soirée se passe le mieux possible. Nadine garde un sourire crispé, mais un sourire quand même…

 

Pour accompagner son cadeau, je lui ai trouvé une jolie carte porte bonheur avec un trèfle à quatre feuilles à l’intérieur. Quand je l’ai vu, je me suis tout de suite dit qu’elle était faite pour elle. Comme je sais mieux exprimer mes ressentis à l’aide d’un stylo plutôt qu’en paroles, j’ai écrit avec tout mon cœur l’admiration et l’affection que je lui porte en espérant que ce trèfle lui apporte le bonheur qu’elle mérite. En la lisant, elle est émue aux larmes et me serre tendrement dans ses bras en me disant que je ne peux pas imaginer l’effet qu’a cette carte sur elle, elle la trouve magnifique et elle compte la garder toujours au près d’elle dans son sac à main comme un porte bonheur. Par pudeur, je m’éclipse rapidement dans la cuisine, je suis moi aussi très émue… je ne pensais pas que cette carte la toucherait à ce point…

 

Dans le salon, chacun continue à ouvrir frénétiquement ses cadeaux. Quant tout à coup le portable de mon beau-père sonne…Personne n’y prête attention…sauf Nadine qui se fige sur place. Elle se précipite avant Maurice dans la salle à manger pour attraper le portable et voir le numéro qui s’affiche…Elle devient blême…Une onde de douleur traverse tout son corps, elle serre le portable contre sa poitrine et s’adosse au mur pour ne pas tomber. J’assiste à ce spectacle impuissante, seule depuis la cuisine…C’est insoutenable…Je me précipite dehors fumer une cigarette pour calmer cette boule qui m’enserre le ventre comme un étau. J’ai la nausée…Je fais les cent pas dans la cour, je ne sens même pas le froid de décembre qui tombe sur mes épaules. Puis mon regard va d’une fenêtre à une autre. D’un côté celle du salon avec la famille, les enfants qui ouvrent leurs cadeaux gaiement et qui ne se rendent compte de rien. De l’autre celle de la salle à manger avec Nadine le front collé contre la vitre, les yeux remplis de larmes et de désespoir, ses mains crispées qui s’agrippent à la poignée comme à une bouée de sauvetage avec derrière elle, Maurice qui essaie désespérément de lui expliquer quelque chose….Mais je sens qu’elle ne veut rien entendre, elle ne peut plus entendre…Je m’éloigne au fond du jardin pour ne plus voir son regard remplit de détresse…Je m’assoie sur une pierre et je retiens mes larmes qui veulent inonder mon visage…

 

Lorsque je retrouve la force de revenir à la maison, je trouve ma mère en grande discussion avec Nadine, mon père lui essaie de parler avec Maurice, le reste de la famille reste silencieux…l’inquiétude se lit sur tous les visages. Aurélie s’approche de moi et m’explique que sa mère dans la panique a cru reconnaître le numéro de l’autre femme mais en fait c’est une erreur, il s’agit d’un ami de Maurice qui essayait de le joindre. Mais c’est trop tard, le mal est fait…

 

La soirée se poursuit tant bien que mal. Heureusement les enfants absorbés par leurs cadeaux ne se rendent compte de rien…Chacun va se coucher le cœur lourd…

 

Le lendemain matin, je trouve un moment pour parler de tout ça avec Nadine.

 

_ Comment vous allez aujourd’hui, vous tenez le choc ?

 

_ Oh…Ludi, c’est trop dur, j’y arriverai jamais…Il m’avait jurée que c’était fini avec elle et hier soir quand j’ai cru voir son numéro s’afficher sur son téléphone, c’était horrible…Tout est remonté à la surface…ça fait mal…tellement mal…Elle semble complètement désespérée, je crois que c’est la première fois que prends réellement conscience de sa fragilité.

 

_ Je sais que c’est dur, je suis vraiment désolée pour tout ça…Mais vous êtes forte, vous allez remonter la pente.

 

_ Non…Je ne suis pas forte…En tout cas pas pour ça…Je ne suis plus bonne à rien, je me sens vieille et moche, plus personne ne voudra de moi.

 

_ Mais ça va pas de dire ça !!! Tous les mecs portent sur vous un regard admiratif et envient ouvertement la place de Maurice.

 

_ Tu me dis ça pour me faire plaisir, mais je sais que c’est fini pour moi…J’ai tout perdu…Ma vie s’est arrêtée le jour ou j’ai découvert cette fameuse lettre écrite par l’autre femme.

 

_ Vous n’avez pas le droit de dire ça !!! Nous on est là et on sera toujours là pour vous

 

_ Je sais ma chérie…Je sais, mais j’ai tellement mal…tellement mal…Si tu savais…

 

_ Je sais que vous avez mal, mais moi j’ai tellement peur pour vous…Peur que vous fassiez une connerie. Tous les soirs, je me couche la peur au ventre en appréhendant le coup de fil fatal….Vous ne pouvez pas vous laisser aller, vous devez vous accrocher à la vie, vous méritez mieux que ça…

 

Les larmes coulent le long de ses joues, son regard est complètement perdu dans le vague. Je ne la reconnais plus, elle semble tellement apeurée, tellement détruite, elle a perdu toute confiance en elle et en la vie….

 

_ Tu sais ma chérie, je dois t’avouer quelque chose….Le soir ou j’ai découvert cette lettre…Mon cœur a été blessé au plus profond de moi-même et j’ai bien failli faire cette connerie dont tu parles…Heureusement, au moment ou j’allais le faire, mes yeux se sont posés sur la photo des enfants et quand j’ai vu leurs visages, leurs sourires, je n’ai pas pu….Ils m’ont sans le savoir sauvé la vie….Elle s’effondre de douleur….

 

Cette révélation me fait froid dans le dos, alors j’avais raison d’avoir peur, elle a bien essayé de le faire. A cette pensée, je m’effondre moi aussi en larmes, je tremble de partout. Les images de ce qui aurait pu arriver, passent en boucle devant mes yeux et je n’arrive pas les enlever de mon esprit. C’est horrible….

 

Je prends ses mains dans les miennes et on reste là, toutes les deux, à pleurer et à trembler d’effroi à l’idée d’imaginer ce qu’il aurait pu réellement se passer cette fameuse nuit….

 

_ Promettez-moi juste une chose…De ne jamais plus recommencer ça….

 

_T’inquiète pas ma chérie, j’ai pris conscience de certaine chose et je sais maintenant que Maurice ne mérite plus que je fasse cette terrible bêtise pour lui…Je te le promets…Je te le jure sur la tête des enfants…Mais pourquoi il a fait ça ? Pourquoi il m’a trahi ? Pourquoi il a détruit tout notre amour ? C’était notre force cet amour... maintenant on a plus rien...il reste juste la maladie…Cette maladie qui grandit entre nous…

 

_ Je crois savoir pourquoi il l'a fait…Mais ce n’est pas facile à expliquer… Elle me regarde surprise.

 

_ Dis-le moi s’il te plait…J’ai besoin d’avoir des réponses…

 

_ Je reste persuadée au fond de moi que Maurice vous aime infiniment…Plus que tout. Mais, voilà… Avant il était l’homme fort de la famille…le patriarche…votre pilier.  Votre regard était constamment  remplit d’amour et de fierté envers lui. Vous le mettiez sans cesse sur un piédestal. Seulement depuis que la maladie gagne du terrain, qu’elle est présente au jour le jour et détruit son corps à petit feu… Votre regard sur lui a changé…Il est maintenant remplit de tristesse et de peur…Il ne brille plus comme avant. Et je pense que Maurice ne supporte plus ce nouveau regard que vous portez sur lui. Il n’assume plus le fait de vous imposer sa maladie et de devenir dépendant de vous. Alors pour vous protéger tous les deux…il prend la fuite…et va chercher du réconfort ailleurs, dans les bras d’une autre femme à qui il n’a rien à prouver et dont le regard ne lui fait pas peur. En fait, je pense que ça lui fait trop mal de partager toute sa souffrance avec vous parce qu’il vous aime trop. Il préfère aller montrer sa fragilité dans d’autres bras que les vôtres pour ne pas vous imposer ses faiblesses qu’engendre la maladie sur lui…Il veut seulement vous épargner… et épargner à son regard la vision de cette tristesse que lui infligent vos yeux chaque matin quand il se lève et qui lui retourne le cœur. Du coup, par dépit il va tout simplement chercher la fierté dans le regard d’une autre parce qu’il ne la voit plus dans le votre et qu’il a besoin de ça pour se sentir exister, pour être un homme et pour continuer à se battre…

 

Elle reste figée, j’ai l’impression que mes mots ont l’effet d’un électrochoc sur elle…Elle reste un long moment les yeux dans le vague…pensive…Puis elle finit par me dire…

 

_ Tu sais ma chérie, tu as un don…Tu aurais du être psy en fait. Plus je repense à ce que tu viens de me dire et plus je me dis que tu as peut-être raison…

 

_ Je ne sais pas si j’ai raison mais en tout cas c’est comme ça que je vois les choses.

 

_ Tu es tellement intuitive que tout ce que tu viens de me dire me chamboule énormément parce que je n’avais jamais pensé à cette explication. Il faut que tu dises tout ça à Maurice, toi seule peut le faire. Je t’en pris parle lui…

 

_ Vous savez bien que j’ai énormément de mal à dire les choses, je veux bien essayer, mais je ne vous promets rien…

 

_ Si tu n’arrives pas à lui parler, écris-lui, tu sais tellement bien écrire ce que tu ressens…

 

_ Je ne sais pas, ce n’est pas facile ce que vous me demandez….

 

_ Oui…Je sais…Je ne veux rien t’imposer…Pardon…Je t’en demande trop…

 

Tout au long de la journée, Nadine semble perturbée…ailleurs. Je commence à m’en vouloir de lui avoir fait part de mes intuitions. En y réfléchissant bien, ce ne sont pas des choses faciles à entendre. J’aurai peut-être du prendre des pincettes…Modérer ma pensée…Pourquoi je culpabilise toujours sur tout ???

 

Le soir venue, on prépare toutes les deux le repas dans la cuisine et je la vois soudain devenir toute blanche…Je ne me sens pas très bien me dit-elle. Je l’emmène vers le salon, mais j’ai à peine le temps de la retenir qu’elle fait un malaise et s’effondre dans le canapé. Elle reste là, inerte, sans bouger, la pâleur de son visage me terrorise…Je la secoue, elle ne revient toujours pas à elle….Je commence vraiment à paniquer, je lui tape sur la joue en criant son prénom. Maurice arrive affolé…Je vois enfin ses yeux bouger de nouveau, elle reprend doucement ses esprits.  

 

_ Vous m’avez fait une de ces frayeurs !!! Ça va ???

 

_ Qu’est ce qui c’est passé ??? me demande-t-elle abasourdie.

 

_ Vous avez fait un malaise…Vous êtes tombée d’un coup sur le canapé.

 

_ Ça doit-être une crise de tétanie, j’en faisais souvent quand j’étais jeune. Mais ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé… Je suis désolée de t’avoir fait peur…ça va mieux maintenant.

 

Je l’allonge confortablement sur le canapé, je prends sa main dans la mienne…

 

_ A quoi c’est dû une crise de tétanie ???

 

_ C’est souvent quand les angoisses sont trop fortes, les muscles se contractent, tout le corps  se raidit et on peut perdre connaissance.

 

_ Et là qu’est ce qui vous angoisse à ce point pour faire une crise ?

 

_ Je crois que ce sont toutes ces choses dont tu m’as parlé ce matin…

 

_OH !!! Je suis vraiment désolée d’avoir dit tout ça…Ce n’était surement pas le bon moment…

 

_ Si au contraire, c’est très bien, tes mots m’ont fait prendre conscience de pleins de choses et m’ont fait  réfléchir à mon attitude par rapport à  Maurice…

 

_ J’ai touché le cœur du problème alors ???

 

_ Oui, Je crois malheureusement que tu as vu juste, mais du coup c’est très  douloureux pour moi d’accepter tout ça, je pense qu’il me faut encore du temps...

 

_ Prenez le temps qu’il faudra…Mais reposez-vous maintenant, vous êtes encore toute pâle…

 

Le lendemain matin, on s’enlace une dernière fois avant leur départ… Ils repartent sur Gordes et ensuite ils descendent jusqu’à Nice pour passer le réveillon chez Vera et son mari…Je ne sais pas quand je les reverrai…Les adieux sont toujours déchirants….Ils me manquent déjà…

 

Je retrouve la maison vide, sans dessus dessous…Le silence me pèse…Je repense à ce drôle de Noël que l’on vient de passer…

 

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